Comment apprendre facilement

Aujourd’hui, je me lance dans le thème de l’apprentissage et du bonheur.

“Cet article participe à l’événement inter-blogueurs “Apprendre à apprendre : les meilleurs conseils pour développer ses connaissances” organisé par Gaël Loric du Blog Changer Aujourd’hui

Comment réussir à apprendre?

Doit on apprendre à apprendre?

Lorsque nous débutons nos débuts dans la vie, nous sommes toujours en état d’apprentissage: apprendre à se faire comprendre, apprendre à manger, apprendre à se tenir debout, apprendre à se déplacer, apprendre à parler, apprendre à courir, apprendre les règles de la société …etc.

Tout ceci se fait naturellement, avec l’aide de nos proches. Chacun à notre rythme, et selon nos envies.

Nous avons tous des préférences pour débuter dans la vie.

Pour ma fille, par exemple, elle a appris rapidement à s’exprimer et parler. Il faut aussi préciser que les nombreux séjours en pédiatrie l’ont obligé à s’adapter à cette situation “fixe”.

De l’autre côté, son frère lui, a développé et acquis rapidement la mastication. Même sans dent, il mangeait comme un grand!

Nous avons tous des envies et des besoins différents et ce sont ceux là qui nous motivent pour apprendre.

Lorsque nous rentrons à l’école ou que nous y retournons adultes pour des formations, nous sommes soumis à l’apprentissage obligatoire et la confrontation avec les autres.

Même si aujourd’hui, la tendance est à un apprentissage personnalisé à son rythme pour les classes des maternelles surtout, il est difficile pour les plus grands de pouvoir faire ce qu’il leur convient aisément. Toutefois, tout dépend des enseignants et de leur pédagogie.

En effet, vous pouvez retrouver des enseignements sur l’éducation bienveillante et positive pour les tout petits, partout autour de nous: en format papier, en format numérique, en format “stage en présentiel”. Cela s’adresse aussi bien aux enseignants qu’aux parents qui sont les premiers concernés par l’apprentissage à offrir à leurs enfants.

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COMMENT APPRENDRE FACILEMENT

Néanmoins, lorsque nous sommes “grands”, tout ceci est abandonné, comme si d’un seul coup, maintenant que nous sommes des vieux, nous devons rentrés dans les cases prévus par les autres des dogmes anciens. D’ailleurs, peu de personnes encouragent les adultes qui se forment ou qui apprennent après être sorti de l’école. C’est presque dévalorisant aux yeux de la société.

Lorsque j’étais enfant, je me débrouillai plutôt bien à l’école. Mais j’avais toujours envie d’apprendre. J’appris l’équitation, la danse classique, puis la danse Jazz, et aussi en même temps le piano, en parallèle avec l’école. J’aurai bien voulu encore en apprendre plus, mais les emplois du temps et les journée ne sont que de 24h et les ressources de temps et d’argent limitées aussi. Je profitai de lire et de découvrir via les expériences proches de la nature et des amis, le pouvoir de la joie et des expérimentations. C’est ce qu’on appelle être studieux! C’est un de mes points forts, et cela même si je ne me souviens pas toujours de tout.

N’est il pas magnifique d’apprendre à lire l’heure avec la position du soleil?

N’est-il pas merveilleux d’apprendre à se déplacer et à se repérer en pleine nature?

Mais, j’étais parfois confronté à des situations non adaptables qui me posaient problèmes. Je sais aujourd’hui, grâce à ma fille, qui fonctionne comme moi, que mon cerveau a des connexions différentes de la “norme”. Par exemple, mon interprétation de mots ou de consignes sont très pointilleuses et à la lettre. Cela m’empêche de comprendre les consignes écrites comme la plupart des autres élèves. Aujourd’hui, entre autre choses,nous savons que nous faisons parties de personnes à haut potentiel.

Je vais vous raconter quelques anecdotes avec notre fille. Outre le fait, qu’elle mémorise tout très rapidement: l’alphabet en chanson à l’âge de deux ans, une poésie lors de la présentation en classe dès le premier jour, lorsqu’elle avait neuf ans, un  jour elle ne savait plus additionner les nombres. Nous étions partis quelques jours à l’océan et nous faisions les devoirs du jour. Son raisonnement a été celui-ci: “le maître dit qu’il me faut plus de temps que les autres pour comprendre” donc “je suis nulle” donc “je ne sais pas faire” donc “ je ne sais pas combien font 3+2!” Elle était en classe de CE2 et ce fut un choc pour nous. Elle avait mis en place un réel blocage. Elle en était d’ailleurs malheureuse. Son cerveau et son interprétation des faits avaient conduits à ce résultat de situation. Nous avons pris rendez-vous avec son enseignant et comme nous le faisons avec une pelote de laine emmêlée, nous avons défaits tous les nœuds ensemble. Cette capacité d’adaptation à son environnement qu’elle a ( j’ai oublié le nom précis de cela) est une des particularités possibles d’une personne « surdouée ». J’ai depuis découvert et appris plein de choses sur notre cerveau et nos façons de fonctionner grâce aux livres de Jeanne Siaud-Facchin, que je recommande.

Bref, nous avons fait passé des tests psychologiques à notre fille pour l’aider et lui trouver des outils pour être heureuse. Suite aux différents tests, il en est ressorti un fort potentiel sur tout ce qui est littéraire et aussi sur les mathématiques, mais seulement si c’est compliqué!

Et là, c’est une surprise!

Cela signifie que lorsqu’elle fait quelque chose, cela doit être compliqué pour être réalisé!

Vous me direz que c’est pas facile, mais pour elle si. Du coup, lorsqu’elle doit apprendre une poésie ou des tables de multiplications par exemple, elle y arrive très rapidement et facilement si elle est en train de faire des acrobaties à côté de moi… Perchée sur sa chaise, faire l’arbre-droit, grimper sur une rampe d’escalier….ou simplement parce qu’elle ne doit pas l’apprendre car la classe a choisi une autre poésie… Je me suis aperçue après avoir perdu beaucoup d’énergie à la faire asseoir sur une chaise que cela ne lui convenait pas…

De mon côté, lorsque j’étais en alternance pour mon BTS d’opticienne lunetier, je travaillais comme tous les employés au magasin. Puis une semaine sur trois, j’étais en formation scolaire. Du coup, lors des deux semaines en entreprise, je devais effectuer les devoirs et apprendre toutes les leçons de la semaine précédente à l’école. Le rythme était infernal et sur deux ans au minimum. De plus, cet examen est un des plus difficiles car il demande des compétences diverses et variées très pointues. Au fur et à mesure, j’ai trouvé que je travaillais mieux avec une musique douce; les disciplines scientifiques le matin et les plus créatives ou linguistiques le soir. J’ai aussi essayé d’apprendre au maximum dès que j’avais quelques minutes…y compris la nuit lorsque je me réveillais! Malheureusement pour mes efforts, cela n’a pas fonctionné. Mon corps a lancé des signaux d’alertes, puis crée des maladies car je ne l’écoutais pas…Je tirais trop sur la corde du mon bien être. Il n’y avait de la place que pour ma tête. Pas de place à mon coeur et intuition.

Puis le jour de l’impression de mon rapport de stage, tout mon corps respire d’un seul coup. Je sors d’une apnée profonde et mon corps redevient sain!

Moins de stress, moins de maladies…

Cela a été une part importante d’apprentissage sur moi même. Dès lors, je pratique le sport régulièrement même en cas de période de fort apprentissage; c’est ma façon de garder mon équilibre général.

Je pratique aussi quotidiennement une mini sieste. Durant ce moment de repos, mon corps se relâche totalement en quelques minutes. C’est un entrainement à faire pour qu’en 5 minutes, votre corps ne vous réponde plus et que vos pensées fassent comme un feu d’artifice dans votre tête. Quand la sonnerie du réveil retentit, après 15 min environ, vous vous apercevez que vous êtes parti bien loin, que vos idées sont posées et que vous êtes tout frais pour la suite de la journée!

C’est là que la mémoire entre en compte. En posant vos idées, votre mémoire range les informations…C’est ce qui se passe aussi en méditation de pleine conscience.

Moi, j’adore et j’aime les histoires. J’image et je compare beaucoup les éléments avec des choses connues: films, histoires, vie quotidienne etc.…D’ailleurs, c’est ce qui me permet d’expliquer des choses compliquées aux enfants ou aux animaux que je coache. Souvent, j’explique en image la gestion des émotions et de notre énergie, comme le fait qu’il vaut mieux lâcher la pression petit à petit plutôt que de faire comme les cocottes minutes! Je suppose que cela doit vous parler…

Sinon, ma mémoire est sensitive et surtout visuelle…. Cela a des avantages et des inconvénients. Il faut savoir utiliser les bons côtés et apprivoisez les autres…

Savez-vous aussi si vous utilisez vos deux côtés du cerveau ou si vous êtes à tendance de côté gauche ou de côté droite? C’est important à savoir et à étudier.

Personnellement, en cuisine, je suis très cerveau droit, celui de la féminité et de l’intuition.Je prépare des plats beaux, jolis, colorés et avec des saveurs variées ( croquant, fondant, chaud et froid…) et j’utilise peu mon cerveau gauche qui est celui de la masculin et des normes et structures. Juste pour savoir comment réagissent les aliments et la cuisson ou préparation pour eux. De ce fait, tous mes plats sont uniques! Toujours fait différemment! Il faut le savoir car je ne peux pas refaire un super plat qui a été apprécié et dévoré! C’est l’inconvénient.

Bref, du coup, aujourd’hui, pour APPRENDRE, je vous conseille d’apprendre à vous connaitre pour optimiser vos apprentissages divers et variés.

Quels sont les moments du jour ou de la nuit où vous êtes le plus productif?

Dans quelles ambiances êtes-vous le mieux disposé à intégrer de nouveaux savoirs?

Quels sont vos moments et vos moyens de relâchement de pression, de décontraction?

Quelle est le type de votre mémoire?

Comment fonctionne votre cerveau?

Etablissez une liste de réponses à toutes ces questions. Observez-vous puis agissez en fonction. Amusez-vous à comprendre comment apprendre !

 

Par contre, pour tout ce qui est de retrouvé tout votre savoir, je vous laisse trouver d’autres conseils. Je range tout très bien mais pour les retrouver c’est parfois dur…

J’ai certainement une ancienne mémoire, encore active, d’écureuil ! Smile

 

Portez-vous bien et prenez soin de votre cerveau et de vous !

 

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Cet article a 3 commentaires

  1. Marina

    Bonjour, merci pour cet article pertinent et plus que nécessaire. Je partage complètement ton point de vue sur le fait que pour apprendre, il faut d’abord apprendre à se connaître. Il n’y a pas une seule bonne méthode pour apprendre et c’est dommage que l’on ne respecte pas encore assez cette philosophie. Depuis que je suis entrepreneure, j’essaie vraiment de respecter mon énergie et de comprendre mes appétences. L’efficacité se fait rapidement sentir.

  2. Merci pour cet article! Nous avons vraiment besoin d’apprendre à nous connaître pour commencer à apprendre plus facilement. Et quand on est encore jeune, ce sont peut-être les adultes qui peuvent nous rediriger à notre place, nous corriger, nous observer et nous apporter ce dont nous avons besoin. Surtout nous soutenir. Merci encore

  3. eric

    Je confirme que pour bien apprendre nous devons nous connaitre … nos rythmes, nos principes inhibants, nos méthodes favorites … et puisque l’apprentissage se fait sur une vie entière, nous devons également persévérer … c’est à dire percer pour voir, mais pour percer il faut du temps et de la patience avec soi-même …

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