Notre liberté s’arrête là où commence celle des autres. Cet article est né suite à une expérience personnelle auprès des sauveteurs en mer de Mimizan plage, dans les landes françaises.
La liberté, qu’est-ce?
Par définition, c’est un état d’être libre, non soumis à un maître.
Être libre, c’est aussi l’indépendance de pouvoir agir.
Mais comment savoir où la liberté s’arrête?
Les règles sont là, en général, pour nous protéger.
Certains, qui ont fait des expériences avant nous, ont posé des limites de protection. Cela permet aux débutants de profiter des instants d’ordinaire réservés à des élites.
L’exemple des baignades surveillées en mer
Je suis arrivée sur la côte Atlantique française, à Mimizan. J’adore l’eau, j’adore l’océan. Et cela me change des montagnes du massif central !
Je connaissais déjà cet océan, avec les plages basques à Hendaye. Mais ici, nous sommes venus chercher le côté sauvage. Et pour ça, nous ne sommes pas déçus.
Je tenais à la liberté de mes choix.
Dès notre arrivée sur la plage, qui s’étend à perte de vue…, il y a des panneaux de zones de baignades surveillées ainsi que des panneaux de baignades interdites.
C’est la première fois, que je vois autant de signalisation.
Ma première réaction fut de me dire que c’était abusé et qu’en faisant attention, on pourrait peut-être aller quand même hors des zones sous surveillance.
La phase observation de mon environnement commence
Ensuite, j’ai voulu prendre le temps d’observer ce nouvel environnement, tout en suivant les règles en place. Un bon sceptique s’est percevoir les limites et reconnaitre les signes des siennes.
Je me suis aperçue qu’ici, les vagues sont très fortes, y compris en mer descendante vers la plage.
Les surfeurs, eux, avec leur équipement peuvent profiter des beaux rouleaux.
Les sauveteurs sont très présents. IL n’est pas rare d’entendre régulièrement des petits coups de sifflets pour demander aux nageurs de revenir dans la zone préconisée.
Quand il y a du monde dans l’eau, toutes les dix minutes ont a droit à des coups de sifflets. Par contre, quand il y a peu de monde et surtout que les baigneurs sont prudents et conscients des dangers des mouvements de l’océan, c’est un pur plaisir de calme et de bruit de vagues.
J’ai compris que notre liberté commençait dans ces zones de baignades surveillées.
Pour profiter un temps soit peu de l’océan, son eau salée et ses vagues qui nous retournent, nous baigneurs, pouvons compter sur l’assistance de ses sauveteurs.
En effet, ici il y a des courants marins très forts, qui aspirent les baigneurs vers les fonds pour les rejeter très loin au large. Durant cet épisode dit de baïne, résister ne sert à rien, et c’est au contraire dangereux. Il est conseillé de se laisser porter, pour ensuite pouvoir tenter de revenir à la nage, ou se faire remarquer pour être récupérer.
J’ai assisté à un sauvetage en mer.
Alors que nous profitions de moment presque insouciant, nous avons remarqué que les sauveteurs étaient en alerte. Hormis les rappels fréquents de rester dans les zones prédéfinies par les drapeaux, ces derniers utilisaient leurs jumelles, parfois debout sur leurs chaises.
Quelques temps plus tard, un hélicoptère de la gendarmerie s’est posé sur le haut de la plage, puis il a décollé très vite. Fait inattendu pour nous, qui ne connaissons pas les hélicoptères de gendarmerie en Lozère…
Il est ensuite venu survolé les eaux situées entre deux zones de baignades surveillées.
Nous avons vu deux personnes sautées de l’appareil dans l’eau.
Ensuite, l’hélicoptère a hélitroyé des personnes. ( je vous passe les détails)
Les gendarmes sont revenus se poser sur terre. Nous avons ensuite vu deux sauveteurs en mer et un homme rejoindre le poste de secours principal de la plage. Ce dernier fut pris en charge par les médecins du samu des landes, pour un contrôle général.
Observation post-sauvetage
A ce moment-là, je me suis aperçue que le sauveteur, qui a réalisé ce sauvetage, était dans un état vibratoire hyper tendu. Toute l’adrénaline circulait encore dans son corps. toute son aura était contractée, le mode survie était actif. Très peu d’ancrage énergétique, un simple alignement concentré en pure puissance, comme une flèche. Le retour à la normale était difficile et je ne pus m’empêcher de lui envoyer de l’aide énergétique, sous forme de prière (car je n’ai pas le droit d’intervenir sans autorisation )
Le nageur perdu et égaré était transit et en état de choc.
C’est à ce moment-là, que je me suis aperçue et que j’ai ouvert mes yeux sur une autre réalité.
Cette liberté qu’à voulu prendre ce nageur, qui soit dit en passant n’avait pas de maillot de bain car simplement torse nu, a failli faire perdre aux sauveteurs leur liberté de vie.
Même si cela est leur travail, mettre en péril des hommes et des femmes, simplement pour satisfaire notre envie de liberté ou je dirais même plus , notre fierté et notre égo ( car il s’agit ici de faire mieux que les autres en bravant les forces de la nature), les limites de leur liberté ont été trouvées.
Cela me fait penser à ces pompiers qui périssent et meurent alors qu’ils combattent des incendies, pour sauver la population de villes et de villages, ainsi que la nature, en même temps que ces fumeurs qui jettent leurs mégots sur les bas de route, quand l’herbe verte n’existe plus et que seule la paille sèche est là.
C’est mon coup de gueule du moment!
La morale de cette histoire sur la liberté
Notre liberté commence, là où on le veut, là où on le décide. Elle est lié à notre état mental.
La liberté s’arrête là où on empiète sur l’état physique et émotionnel des autres.
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Et toi, que penses-tu des règles? Te sentes-tu libre au quotidien?
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Epilogue de cette histoire d’océan et de sauveteurs de Mimizan plage
J’ai offert un mot de remerciement aux équipes en poste sur place
“Merci d’être là!
Merci d’être là afin que nous puissions profiter de ce bel océan sauvage.
Merci”
Et j’y ai joint un paquet de bonbons !
POURQUOI ATTENDRE UN EVENEMENT FORT POUR REMERCIER ET DIRE AUX PERSONNES QUE NOUS APPRECIONS LEUR PRESENCE.
Retrouve cet esprit là dans mon challenge bonne humeur!
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Merci pour cet article qui m’a personnellement beaucoup touché ! Le rappel que nous exagérons et utilisons notre liberté violant ainsi celle de quelqu’un d’autre m’a secoué et m’a fait réfléchir à nouveau ! Les gens sont les mêmes partout dans le monde, c’est pourquoi des articles comme celui-ci me rapprochent de l’humain, réel et vulnérable qui nous entoure. Où que nous soyons ! Merci encore!
Merci Genka pour ton témoignage! MERCI.
C’est simple : la liberté, c’est ce que nous avons de plus précieux 😉
Belle histoire Alice et je suis tout à fait d’accord avec cela … la liberté n’est pas faire n’importe quoi n’importe quand … la liberté est le fait de pouvoir faire des choix par notre corps, notre coeur et notre esprit et cela en pleine conscience des conséquences qui pourraient se manifester.
Oui tout à fait. C’est exprimer d’une autre façon pour les mêmes idées 🙂 !