Alors que nous cueillons nos oignons de l’année, j’ai fait un parallèle entre eux et moi. Et j’ai eu envie de vous partager cette réflexion car c’est une des choses qui m’a sauvé la vie émotionnellement et psychologiquement parlant.
Petit état des lieux internes de mon oignon personnel!
Avant mon BURN OUT :
– je ne me posais pas de question sur moi-même,
– je n’aimais pas parler de moi,
– l’idée de me découvrir m’effrayait,
– je bloquais toutes mes émotions,
– dans la bouche, c’était caries et tartre à gogo,
– je voulais éviter ces ÉMOTIONS EXPLOSIVES en milieu PROFESSIONNEL,
– et du coup elles arrivaient et explosaient sans crier gare !
Après mon burn out :
– j’ai compris le processus d’explosion émotionnelle
– j’ai développé des moyens de gérer mon hypersensibilité
– j’ai réussi à m’apprécier
– j’ai pris confiance en moi-même
– j’ai découvert des outils bien-être et thérapeutique
– et j’ai diminué de 90 % mes explosions émotionnelles! Soit plus qu’une seule par an, contre une mensuelle.
Comment ai-je réussi à évoluer?
Et cela, j’ai pu le vivre parce que j’ai touché le fond en terme d’énergie, en terme de moral, et en terme de douleurs physiques :
– Je dormais dans un sommeil non réparateur 18h par jour (j’étais enceinte aussi),
– Je ne pouvais pas m’occuper de ma petite fille de 5 ans ni de moi, ni de la maison, ni de mon conjoint,
– J’étais dans un état dépressif avancé, comme perdu au fond d’un puits à l’intérieur d’un tunnel bien long, (pas de goût, pas d’envie)
– Mon dos était bloqué,
– Ma sciatique était bien présente
– Mon hernie discale naissait,
– Mon transit intestinal était ultra perturbé,
– Je perdais mon équilibre régulièrement,
– Je faisais des malaises rien que pour aller aux courses.
Ainsi, grâce à çà, j’ai pu avoir le DÉCLIC.
J’ai réussi à avoir LE déclic pour trouver assez de motivation pour me REGARDER EN FACE et RÉAGIR.
C’est à partir de là que j’ai suivi un parcours pour trouver MA MARQUE personnelle.
Et COMME pour un OIGNON, petit à petit, j’ai pu et j’ai réussi à enlever différentes couches superposées. Et voilà le rapport à l’oignon !
J’ai du tout d’abord apprendre à connaître mes différentes couches pour ensuite pouvoir les identifier.
Ainsi, j’ai compris que je portais régulièrement un MASQUE DE DÉPENDANCE.
Et non, pas celui d’un clown, mais presque .
Ce masque de dépendante est présent car il y a la peur d’être abandonnée, (au sens propre comme au sens figuré),
Je me plaçais inconsciemment dans des situations où je m’appuyais sur les conseils de supérieurs professionnels, de mes parents et même de mon conjoint.
Concrètement, toutes mes actions pour devenir indépendante avançaient très peu. Mes couches « d’oignons » me ralentissaient:
– J’attendais toujours la validation de leur point de vue,
– je leur reprochais leur actions qui me mettais en stress quand ils m’oubliaient,
– mon besoin de reconnaissance était super présent,
– je cherchais toujours une figure paternelle pour valider mes idées,
– je pleurais facilement quand je ne comprenais pas, comme quand j’étais enfant.
→ En gros, je perdais toute seule mon énergie vitale à agir, en reportant sur ces figures mon pouvoir décisionnaire.
Je me plaçais en mode VICTIME.
→ Ainsi, petit à petit, je perdais confiance en mes décisions, en mes actions et je recherchais encore et toujours d’être rassurée autour de moi.
Que se passe-t-il quand on pèle son propre oignon?
Maintenant, après avoir travaillé sur les origines de ce masque de dépendante, il est beaucoup moins actif.
Certes, il y a toujours des situations qui me demandent une harmonisation énergétique à ce sujet (j’adore mes outils quantiques pour régler ses situations délicates définitivement). Mais depuis que je reconnais ce processus d’expression, j’arrive mieux à peler mon côté oignon et à me retrouver moi, sans surplus, en toute authenticité.
C’est grâce à ce travail, qu’aujourd’hui je suis mon propre patron, avec un job que j’ai crée aligné avec moi-même, que mes collègues sont indépendants eux aussi, et surtout, je vis plus au calme mes relations professionnelles.
J’espère que cet article t’encouragera à persévérer et à trouver de vrais relations saines et claires.
Et si tu as besoin d’être toi aussi accompagné(e), je suis là pour toi ! Je t’offre un coaching de 15 minutes, à réserver sur mon agenda électronique.
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J’aime beaucoup cette métaphore de l’oignon … un peu comme celle de la poupée russe … travailler sur soi afin de peler les couches successives que nous avons endossé au cours de nos différents passage de vie … des cycles de 7 ans, jusqu’à 49 ans et puis nous sommes bien ‘dodu’ … alors on prend le chemin inverse pendant les prochains cycles qui s’annoncent afin de ne garder que l’essentiel pour vivre en harmonie avec ceux et ce qui nous entoure …
Merci Eric pour ta comparaison!
Pas facile d’éplucher les oignons, ça me fait toujours atrocement pleurer… Parfois, je laisse même la tache à mon compagnon. J’imagine que je devrais prendre le temps d’enlever les couches une par une et d’accueillir mes larmes… 😉
Et oui, ni facile d’éplucher les oignons comme ni facile de s’observer pour soi à l’intérieur ;)!
C’est le titre de ton article qui à attiré mon attention et je ne regrette pas de t’avoir lu. C’est une jolie idée que de présenté les couches émotionnelles sous forme de métaphore de l’oignon. On comprend immédiatement les démarches à faire pour découvrir le cœur du problème qui se découvre étape par étape.
Je te remercie Florent pour ton commentaire.
Je suis heureuse que cela t’ai attiré et surtout plu 😉 !
Au plaisir de t’accompagner dans ce désoignonnage 😀 !
Alors moi, je me suis laissé avoir par le titre, car j’ai l’intention de mener une expérience avec des oignons !
Mais j’ai pris plaisir à lire cet article, car j’aime beaucoup cette image des couches que l’on accumule au fur et à mesure que la vie passe. Et c’est vrai que les oignons ont des tas de couches de pelures. Lorsque l’on analyse différents oignons, ils peuvent être soit tous moches ou soit tous beaux peu importe, mais lorsque l’on les prend en main, ils sont tous différents, cachés sous leurs pelures. Quelques fois ils craquent. Combien de fois, j’avais un oignon pas terrible et une fois tout retirer, il était certe petit, mais tout reluisant et beau ! Nous devrions par moment nous délester de bien des peaux, bien des maux !
merci pour ton commentaire 🙂 !
et oui, nous ne savons pas qui se cache sous les pelures!